Christine Thibaud et Antoine Leblond vous invitent à venir découvrir leurs travaux récents à l’Atelier des Ursulines, du 17 au 29 avril. Ouverture de l’exposition le mercredi 17 avril à 17 h.
Entrée libre, tous les jours de 12 h à 19 h et le jeudi jusqu’à 21 h.
Vernissage le mercredi 17 avril à partir de 18 h.
Lucie Boucher et moi-même exposons du 4 au 17 octobre à l’Atelier des Ursulines, juste à côté de la chapelle du même nom, à Lannion. Ouverture de l’exposition le mardi 4 octobre à 17 h. Entrée libre, tous les jours de 12 h à 19 h.
Vernissage le vendredi 7 octobre à 18 h.
« De format vertical, monuke — traditionnellement, le japonais s’écrit verticalement en colonne allant du haut vers le bas et en s’ordonnant de droite à gauche —, propose un ensemble de kanjis photographiques de grande beauté désignant la force de l’atemporalité en transmettant la sensation de l’éphémère et du fragile.
En noir et blanc et nuances de gris, les photographies d’Antoine Leblond témoignent, dans le grain perceptible de chaque image, d’un rapport à la réalité envisagé comme cosa mentale.
Tout s’élabore ici entre apparition et disparition.
Un mur sali par le temps duquel des écritures en relief sont tombées.
Une ligne effacée menant à un passage souterrain dont les parois s’effritent.
Des lézardes dans le ciment.
Des bouddhas en série comme autant d’objets de consommation promis à la dégradation rapide.
Des traces de lumière, des moisissures, des murs couverts de suie.
L’agencement des formes tient de la plus haute pensée civilisationnelle, comme celle-ci se soutient de la fécondité des symboles traversant le temps.
Cadrées avec soin, les scènes vues sont moins abstraites que d’une existence très singulière ne devant rien, ou si peu, à la figure humaine.
Un oculus métaphorise cependant le regard de l’artiste français, entre ironie et monstruosité.
On écrit, on coud, on photographie.
On maçonne, on obstrue, on édifie.
monuke expose la présence et l’absence, le vide et le plein, l’effort d’être et le désêtre.
Même quand il érode les signes religieux, le temps n’est pas sacrilège, préparant à d’autres manifestations de l’invisible.
Antoine Leblond aurait-il construit un livre shintoïste ?
Il n’est pas interdit d’en faire l’hypothèse, tant tout bruit ici d’une vie intérieure intense, d’une autonomie de présence ne devant rien aux calculs humains, d’une étrangeté presque surréalisante.
L’homme, cher Protagoras, est-il vraiment la mesure de toute chose ?
Non, plutôt la tension tourbillonnante du vide en lui. »
article de Fabien Ribery : …/monuke-la-caresse-erosive-du-temps-par-antoine-leblond-photographe
Je suis très heureux de vous présenter mon nouvel ouvrage sur le Japon.
Commencé en 2017, ce travail photographique est une tentative de montrer le Japon à travers les marques visibles de l’absence et de la disparition, du sacré et de l’abandon du sacré — un lexique poétique du silence et du passage du temps.
Je vous invite à visiter ma page sur helloasso :
https://www.helloasso.com/associations/la-figue-editions/collectes/monuke-1
Même un simple partage peut contribuer au succès de ma collecte.
J’expose au Bel Aujourd’hui du 11 décembre 2020 au 22 février 2021. J’y présente quelques figures animales débusquées au cours de mes différents séjours au Japon — la plupart issues de mon ouvrage à paraître.
Vernissage le vendredi 8 janvier à partir de 17 h.
Mon ouvrage photographique ressha ga kimasu est en vente à la librairie du Centre Pompidou à Paris et chez Ravy à Quimper !